Curetage fausse couche : découvrez quand faut-il le faire !
Quand doit-on avoir recours au curetage ?
Lors de l’interruption d’une grossesse, soit après que la femme fasse une fausse-couche ou alors une IVG médicamenteuse, tout l’embryon doit en principe être expulsé. Cependant, quand cette opération n’a pas lieu, une intervention appelée curetage est très souvent employée par les médecins afin de régler ce problème. Beaucoup de choses sont à savoir a propos de cette dernière dont les raisons pour les quelles lui avoir recours. Ainsi, Quand doit-on avoir recours au curetage ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble dans cet article.
Curetage : de quoi s’agit-il ?
Le curetage représente un geste chirurgical que les chirurgiens utilisent afin d’enlever un organe ou une partie d’organe dont la cavité est naturelle grâce à un instrument qu’ils appellent curette. Cette technique est utilisée depuis des années en gynécologie-obstétrique afin de faire des interruptions volontaires de grossesse chez les femmes enceinte ou dans le but d’ôter les débris de tissu embryonnaire qui peuvent éventuellement rester collés à la paroi de l’utérus après le déroulement d’une fausse couche.
Le curetage traditionnel est souvent douloureux et peut causes certaines complications. Pour cela, il est actuellement remplacé dans de nombreuses régions des pays occidentaux par une technique différente, qui traumatise de façon moins conséquente les parois de l’utérus, appelée l’aspiration.
L’intervention de curetage se déroule dans les blocs opératoires, après avoir appliqué une anesthésie locale ou bien générale à la patiente. Le médecin applique d’abord un produit dans le but de dilater le col de l’utérus, puis il y fait introduire une canule, dont le diamètre est de 6 jusqu’à10 millimètres qui permet l’aspiration de tout l’embryon ou alors les fragments organiques qui résultent lorsqu’il est expulsé. La durée de cette intervention n’est généralement qu’une demi-heure et nécessite dans la plupart des cas seulement une journée d’hospitalisation. Cependant, des douleurs peuvent se faire ressentir quelques heures après le curetage, voir même quelques jours après comme réponses aux traitements analgésiques habituels.
Quand faut-il avoir recours au curetage ?
Quand une fausse couche se produit
Quand une fausse couche se produit en début de la période de grossesse, le liquide embryon se décolle des parois de l’utérus et il est naturellement expulsé dans la plupart des cas. Cependant, des tissus organiques peuvent être substitués à l’intérieur de l’utérus, qui est d’habitude des débris du placenta. S’ils ne disparaissent pas d’eux-mêmes, il sera alors nécessaire d’intervenir de façon chirurgicale, c’est à dire par curetage afin de ne pas risquer que des complications se produisent telles que les infections ou même l’infertilité. Cette intervention est encore plus indispensable lorsqu’il s’agit d’une fausse couche hémorragique ou d’une fausse couche tardive.
Quand une interruption volontaire de grossesse médicamenteuse de produit
Quand une interruption volontaire de grossesse médicamenteuse se déroule, certaines choses peuvent mettre fin à la grossesse et engendrer l’expulsion de l’embryon, tels que la prise continue de mifépristone puis de misoprostol. Si cela ne se produit pas, Il sera alors nécessaire d’avoir recours à un curetage.
Quand une interruption volontaire de grossesse chirurgicale se produit
Lorsqu’il y a une interruption volontaire de grossesse chirurgicale, le chirurgien fait un curetage, en aspirant l’embryon dans le but d’arrêter la grossesse.
Pour conclure, il faut savoir que les bains ainsi que les rapports sexuels ne sont pas conseillés durant une quinzaine de jours après le curetage.